dimanche 17 juillet 2016
Bolaño ou l’insondable
Par Youssef Ghali
Après avoir pris à bras-le-corps le sulfureux « Les Particules élémentaires », de Michel Houellebecq, il y a trois ans, c’est cette fois à un autre roman, non moins complexe, que s’est attaqué Julien Gosselin : l’immense – dans tous les sens du terme – « 2666 », de Roberto Bolaño. D’une œuvre aussi riche et protéiforme, il ne pouvait naître autre chose qu’un spectacle-fleuve, long et complexe, aussi intrigant que, parfois, laborieux…...