Avec irrévérence et beaucoup de folie, Les Enfants Sauvages s’amusent à hybrider différentes formes d’art pour donner naissance à des spectacles étonnants, drôles ou sensibles, difficiles à étiqueter. Avec Marion Benages, la costumière, et Cerise Guyon, la scénographe, Les Enfants Sauvages développent ce qu’ils appellent des costumes-marionnettes, enfilés ou directement posés sur le corps des interprètes, ce qui les oblige à inventer une nouvelle grammaire de mouvement, à mi-chemin entre la marionnette et la chorégraphie.
Ainsi, la première création de la compagnie, « POP HIBISCUS », était une performance marionnettico-chorégraphique où Alan Payon évoluait dans un costume de cinq mètre diamètre lors de la Nuit Blanche 2014. Depuis, vous avez pu découvrir « Poulp’ Friction », « La Petite Planète », ou encore « Nonna & Escobar » lors de l’édition 2015 du Festival Mondial des Théâtres de Marionnette pour qui Les Enfants Sauvages étaient les artistes associés « Nouvelle Génération ».
Très attachés à Charleville-Mézières, où la compagnie est née en 2014 et où elle reste implantée, Les Enfants Sauvages ont créé au dernier - 365 leur biopic rimbaldien en théâtre d’objet, « Arthur à vendre », passage obligé pour une compagnie carolo. Alan Payon chausse les semelles de vent d’Arthur Rimbaud et le suivra sur ses traces jusqu’en Ethiopie, où la compagnie jouera son spectacle en octobre 2017.
Cette saison, Les Enfants Sauvages créeront leur nouvelle création, « Choisir l’écume », une réécriture contemporaine de « La petite sirène » d’Andersen qui interroge nos pratiques des réseaux sociaux en mêlant marionnette, danse contemporaine et arts visuels.