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La Compagnie du Cadran

Type de structure : Compagnie dramatique

Présentation

Six ans (déjà !) et de nombreux spectacles à son actif. Cette compagnie existe, vit, a éprouvé quelques difficultés (qui n’en a pas eu ?) et dois-je le dire ? – j’en suis profondément fière.




Comme tout être vivant, elle a ses qualités et ses défauts. Elle me ressemble, elle ressemble aux comédiens avec qui j’ai choisi de travailler.




Pour la plupart des membres qui sont là depuis le début, nous sommes issus des cours de Jean-Laurent Cochet. Etre formé, c’est bien, pratiquer c’est encore mieux, non ? Car oui, pour exister, il faut jouer. Au risque de paraître un peu brouillon au début. Qui n’a jamais tâtonné ? Je revendique le droit de tâtonner.




Premier projet donc, premier ce sera  « Les Circonstances atténuantes » pièce de Labiche ressortie du tiroir et que plus personne n’avait monté depuis sa création en 1846. Le projet est lancé. La première date a eu lieu à Menton (06). La pièce remporte un franc succès, mais elle est trop courte pour faire un vrai spectacle. Décision donc d’en rajouter une deuxième, ce sera « Le clou au mari » du même Labiche. Après quelques représentations en province (Menton, Nîmes, Nancy), le spectacle est repris Paris ou la pièce remporte un vrai succès populaire au théâtre du Marais durant les mois de janvier et février 2010.




Après Labiche, Courteline… Pourtant, rien à voir. La légèreté laisse place à la lourdeur de personnages sans horizons, âpres, bêtes, ridicules. On est loin de Labiche. Courteline, quatre pièces (La voiture versée, La paix chez soi, La peur des coups, Les Boulingrin) Même parcours, Menton, Nîmes, Nancy puis Paris. Le spectacle a été joué plus de 50 représentations à L’Auguste Théâtre (ancien Espace Comédia dans le 11ième arrondissement)




La vie de groupe, surtout au début quand on est « frais », qu’on ne sait pas et « qu’on tâtonne», est juchée d’erreurs, on bute, on se braque, on casse et tout va mal.




Deux projets se crées alors, en parallèle des projets collectifs : « D’Aurore Dupin et George Sand », d’après les correspondances de jeunesse de George Sand, spectacle joué en Avignon 2010 et que je continue de défendre cette année et « De Profundis » d’Oscar Wilde adapté et joué par Christophe Truchi. Egalement présent en Avignon 2010 et 2014. Ces deux spectacles, par leur format similaires (seul en scène) ont tendance à être associés. Ce sont nos spectacles « littéraires ».




En 2009 également, Christophe Truchi revient à ses premiers amours et forme le trio d’humour Les Acolytes avec Valentin Papoudof, un des piliers de la Compagnie et moi-même. Nous avons donc crée  «Dialogues de Sourds » où la télévision entre autre, est passée au crible, mais également les habitudes de nos contemporains si jouissifs à caricaturer. Spectacle joué plus de 400 fois en quatre ans et dans de nombreuses versions, le spectacle traitant de l’actualité, donc renouvelable à souhait.




La Compagnie du Cadran s’est ouverte également au création de pièces d’auteur contemporain avec « L’inattendu » de Fabrice Melquiot au Laurette théâtre, mise en scène par Benjamin Migneco avec Eva Rami. Et « Un contrat » de Tonino Benacquista dans une mise en scène de Christophe Boutellier avec Emmanuel Bloch au théâtre de Ménilmontant.




Plus récemment, la Compagnie du Cadran a aussi essayer un travail plus difficile autour de la pièce « La Sauvage » de Jean Anouilh, mise en scène par Christophe Truchi, travail d’un an qui faute de moyen financier n’a malheureusement abouti qu’à quelques représentations et une lecture en place au Théâtre La Pépinière. Quel gâchis de ne pouvoir mener un projet là où on le voulait. Quel dommage. Mais n’est-ce pas avec ses échecs que l’on crée ses réussites ?




L’une des particularités de la Compagnie du Cadran est donc l’éclectisme, aucune forme de spectacle vivant n’est bannie, au contraire, et avec quelle joie nous découvrons d’autres univers, d’autres façons d’aborder et de « faire » du théâtre !




Si nous avons commencé cette aventure avec un répertoire plus « léger » que nous aimons profondément, nous nous revendiquons aussi libre de faire un théâtre de recherches et d’expérimentations notamment grâce à l’écriture, l’art numérique, la musique qui sont à l’honneur pour les mois qui viennent.

A très vite,

Marjolaine Humbert

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