Ce n’est pas de ce malheur qu’il s’agit véritablement dans cette pièce. La femme qui s’exclame dans un jardin public « Ma fille a disparu » est dans une situation d’angoisse et de délire. Qu’elle ait besoin de la communiquer à deux autres femmes inconnues, parait naturel. Trois voix de femmes s’écorchent sur une coquille vide, un landau, le lieu où aurait dû se trouver l’enfant. Ce faisant, il invoque la raison d’être de ces femmes d’un point de vue sociétal et politique.

Des lieux insolites pour l’art dramatique tels des caves, des sous-sols, l’arrière d’un plateau de théâtre face à la machinerie ou tout autre bel endroit original, accueillent jusqu’au 27 juin dans soixante et une ville de l’hexagone des créations et des spectacles réservés à une petite jauge d’une vingtaine de spectateurs...