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Perrine Griselin

France – Né(e) en 1966

Présentation

Perrine entre à l’école du Centre Dramatique National de la Comédie de Saint-Etienne en 1985 pour étudier avec J.P Wenzell, R. Weingarten, H. Loïchmoll, M. Grego, G. Ségal, S. Salaman, R. Saint Pierre, D. Klein, A. Prucnal, sous la direction de Proser Diss...

À sa sortie et pendant 10 ans elle travaille alors comme comédienne avec de nombreux metteurs en scène dont, C.Taponard, O.Morin, J.V Brisa, G. Drahy…
En 1991, elle fonde « La Poudrière » à Lyon.

Elle est l’auteur de « Pleut la mort », « Trois minutes, samedi ! » Édition Cosmogones 1995, « Soir Bleu, Soir Rose » Edition Les cahiers de l’Egaré 1999, « C’était mon anniversaire » Edition Domens 2000, « Tout aux derniers vivants » et « Si le vent le dit », « 1+1=3 » Edition Color Gang 2003, « 3 mètres sur 2 » Edition Color Gang 2003…

Elle obtient une bourse d’écriture de la fondation Beaumarchais en 1999, de la D.M.D.T.S en 2000 et une bourse d’encouragement du Centre National du Livre en 2003.

Elle a été auteur associée au Centre Dramatique régional Théâtre des deux rives à Rouen en 2003, au Théâtre de l’Ephémère au Mans en 2005, et sera associée au Théâtre d’ô à Montpellier pour les saisons 2007/2008 et 2008/2009. Elle dirige les ateliers d’écriture au Théâtre Paris Villette depuis septembre 2006. Depuis 3 ans maintenant, elle travaille avec les élèves de l’école internationale de la marionnette à Charleville Mézières, dans le cadre de leurs solos de fin d’année.

En Mars 2004 elle est en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon pour écrire « Prendre…appel,Donner…corps,Rendre…l’âme » mis en scène par Jean Michel Coulon pour le Théâtre Parenthèses de Moulins. Créé au Théâtre de l’Ephémère au Mans en janvier 2006. Edition Color Gang 2006.

Depuis elle a écrit :

« Histoires Post-it ou on est bien peu de chose quand même » en co-écriture avec Emmanuel Darley et Fabienne Mounier pour le théâtre de Romette au Puy en Velay. Mis en scène par Johanny Bert Créé en Mars 2005 à Clermont-Ferrand pour le festival « à suivre ». Edition Color Gang Mars 2005

« Ouvrir grand les yeux » pièce de voyages à volets pour acteurs et marionnettes… Créé au Théâtre des Bernardines à Marseille en septembre 2005 puis au Théâtre de l’Ephémère au Mans en Mars 2006

« La sacristie des chutes » en co-écriture avec Doumée. Créé en Janvier 2006 à Nîmes au Théâtre du Quaternaire par la compagnie la Poudrière.

« Parle-moi d’amour » pour le Théâtre de Romette au Puy en Velay. Créé en Février 2006 à la Comédie de Saint-Etienne et mis en scène par Johanny Bert.

« L’appétit du pire » pour la compagnie « Sous le soleil exactement ». Créé en Avril 2006 au Théâtre d’Ô à Montpellier mis en scène par Marie Raynal. Edition Color Gang 2006.

« Va jouer plus loin !» a été écrit en Novembre 2006 en résidence à la Chartreuse de Villeneuve lès Avignon. Il est son 15eme texte.


Pourquoi écrire à la Chartreuse ? ou De la schizophrénie au service de l'écriture théâtrale...

Lorsque j'écris, je suis Dieu... Se prendre pour Dieu n'est pas très original, ni très difficile, je connais plein de gens qui le font, certains le font même bien mieux que d'autres, mais beaucoup, quand même, le font très bien et dans ce nombre je dois dire que nous sommes quelques uns, voire même un certain nombre à écrire.

Je ne sais pas si Dieu écrivait lorsqu'il a fait le monde, je ne sais même pas si c'est lui qui a fait le monde au demeurant, mais avouons que si ce n'était pas lui, il faudrait rendre un coup de chapeau émerveillé à son service de presse, parce que l'idée de sa paternité est quand même très largement répandue. Dieu seul était, lorsqu'il a fait le monde, étant Dieu, j'ai donc besoin moi aussi d'une relative complète solitude. En effet je dis une relative complète solitude car une relative complète solitude permet de ne pas fantasmer la présence humaine au point d'avoir l'incontrôlable nécessité de la créer...

Un encadrement discret mais présent au service de la création, des oreilles attentives, des interlocuteurs vigilants et passionnés, c 'est la chance que n'a pas eue Dieu. Dieu seul était et la schizophrénie n'a pas attendu longtemps avant de s'emparer de son esprit ! Dieu créa donc l'homme, à son image forcément et à ce moment là, au lieu de l'écrire...
« Au commencement était le verbe », j'essaierai de ne pas oublier !

Perrine Griselin

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