lundi 21 juillet 2008
la montée insidieuse de la haine et du fanatisme
Par Nicolas Arnstam
e public est encore en train d'attendre dans la cour qu'un air d'opéra nous parvient du premier étage, chanté par une voix féminine. Après avoir gravi un escalier sinueux en bois, on pénètre dans un salon cossu à l'éclairage tamisé où deux bibliothèques se font face. Devant l'une d'elle, la cantatrice et la pianiste continuent