Présentation
Vieil acteur brechtien et caractériel, Jean-Pierre Mesnard est avant tout un homme de théâtre.
Il a prêté son talent aux plus grands auteurs avec une servilité et une abnégation qui forcent le
respect. Ainsi on a pu le voir veule dans Polyeucte de Corneille, pitoyable dans Une
Laborieuse Entreprise de Hanok Levin, défoncé dans Salinger de Koltès, divin dans
Amphitryon de Molière, inflexible dans Maître Puntilla et son valet Matti de Brecht, assez
quelconque dans le suicidé de Herdmann mais plutôt rigolo dans Léonce et Léna de Buchner.
Les metteurs en scène n’ont eu qu’à se jouer de lui.
Le cinéma et la télévision n’ont pas tardé à faire appel à ses qualités cinégéniques. François
Lucciani, Olivier Nakache & Eric Tolédano, Gérard Jourd’hui et Marc Angelo, pour ne citer
qu’eux, l’ont invité à incarner des personnages souvent subsidiaires mais toujours très bien
payés.
Lorsque les démons de la mise en scène l’ont saisi, il a voulu de suite aider les plus démunis ;
et c’est auprès de Jérôme Rouger, dont il a très vite senti le talent précoce, qu’il est entré en
mise en scène, en véritable apôtre de la Martingale. Trapèze, Furie, Je Me Souviens, il a porté
à bout de bras l’univers Rouger et celui, plus musical mais tout aussi décapant de Patrick
Inguenaud et Julien Padovani.
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