Igor Bauersima est né en 1964 à Prague. En 68, ses parents émigrent à Paris, puis en Suisse, ou il grandi et ou il fait ses études. Depuis 1989, il exerce les professions d’architecte, de musicien et d’auteur-réalisateur pour le cinéma et le théâtre. En 1993, il co-fonde la compagnie théâtrale indépendante OFF OFF-Bühne, pour laquelle il écrit et met en scène neuf pièces.

En 1998, il reçoit le prix de la meilleure production théâtrale indépendante à l’Impulse Festival de Rhénanie du Nord-Westphalie pour sa pièce « Forever Godard». Au « Mülheimer Theatertage » 2001 (le festival réputé du théâtre à Mülheim) « norway.today » reçoit le prix du publique. Par les critiques de théâtre Igor Bauersima est désigné meilleur espoir de la saison 2001/2002 (prix décerné par la revue « Theater Heute »). A ce jour, il a crée une vingtaine de pièces pour les grands théatres de Zürich, Düsseldorf, Hanovre, Hambourg et Vienne. En 2004 et 2004 Igor Bauersima est l’auteur dramatique le plus joué dans les théatres de langue allemande. Bauersima à été nominé pour le Nestroy (prix comparable au "Molière" en Autriche ) comme meilleur metteur en scène en 2004 et comme meilleur scénographe en 2002 et 2004. Réjane Desvignes, auteur genevoise, à co-signé quelques-unes des créations plus récentes. Les deux sont en train de collaborer sur des projets de cinéma.

"Igor Bauersima a une position très singulière parmi les écrivains dramatiques et les metteurs en scène contemporains. Les pièces de Bauersima et ses mises en scènes sonnent comme autant de contes de fée qui sous-tendent une critique radicale de la société. Elles brillent par leurs analyses précises et touchent au cœur. Qu’elles se jouent dans les forums d’Internet ou dans le 17ième siècle, elles restent des artefacts nullement artificielles. Bien qu’elles racontent souvent des histoires linéaires, les textes de Bauersima ne peuvent être classés dans telles ou telles écoles littéraires. Cette hétérogénéité des sujets et la façon de les raconter possède une méthode propre : une manière efficiente et rétive, de ne pas se laisser aller à ce que Schiller appelait « une mode ». C’est surtout une manière de mettre en jeu les deux éléments primordiaux du théâtre : l’histoire et l’acteur."
(Deutsches Schauspielhaus Hamburg)