Fitzgerald Berthon a d’abord suivi un parcours d’études « classiques » : prépa littéraire et Maîtrise de géographie, avant de revenir à 24 ans à sa première passion : le théâtre.
Il entre alors au Studio de Formation théâtral créé par Florian Sitbon à Vitry-sur-Seine. En 2009, il intègre l’Ecole Supérieure d'Art Dramatique de la Ville de Paris (ESAD) dirigée par Jean-Claude Cottillard. Il y travaille avec des intervenants aussi variés qu’Alexandre del Perugia, Sophie Loucachevsky, Christophe Patty ou encore Galin Stoev. Le spectacle de sortie de sa promotion, un texte inédit de Ronan Cheneau, est dirigé par Laurent Gutmann et joué au théâtre de La Colline en juin 2012.

Depuis il a joué dans une quinzaine de spectacles collectif et dans trois seuls en scène. Dans le répertoire classique il est Thomas Diafoirus et le notaire dans Le Malade imaginaire de Molière, Brutus dans Jules César et Mercutio dans Roméo et Juliette de Shakespeare. Il participe également également à des créations contemporaines comme La Venue des esprits de L. Bazin (Mains d'Oeuvre), une adaptation du mythe de Tristan et Yseult par S. Mordy, "Rien sur cette terre n'est plus fort que nous" (Carreau du Temple) ou encore "Trust/Shakespeare/Alleluia" de Dieudonné Niangouna (MC93 et TQI) dans laquelle il interprète Macbeth.

En stage il a travaillé avec Yoshi Oïda, Benjamin Lazar, Julie Deliquet, Gwenaël Morin et Joël Pommerat.

Il pratique également la danse contemporaine notamment lors d'un stage avec Kaori Ito et Théo Touvet au CDN d'Orléans (2018), ou dans la création "SACRE 2.020" dirigée par la krumpeuse Nach (2020). Il aime mêler théâtre et danse dans son travail de comédien.
Il fait ses premiers pas au cinéma en 2017 sous la direction d'Eugène Green dans le film En attendant les barbares produit par Les Chantiers Nomades (Grand Prix du Festival international de cinéma de Gijon).
Baryton, élève dans la classe de chant de Miriam Ruggeri au CRD de Clamart, il a travaillé le répertoire de Monteverdi sous la direction du claveciniste Sam Crowther, cultivant ainsi son goût prononcé pour la période baroque.