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Clinic Orgasm Society

Belgique

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Présentation

Après Melvin Trilogie (2002) et J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie (2005), nous avons décidé de pousser notre recherche sur des formes scéniques brutes. Nous voulons confronter plus avant cette pulsion première qui nous pousse à nous donner en pâture à des spectateurs, avec une mécanique sophistiquée de manipulation (consentie) de ceux-ci.

La Clinic Orgasm Society cherche à mettre le spectateur dans un rapport imprévu à la scène. Enlever toute solennité, tout vernis qui "emballerait" le spectacle, qui lui donnerait des contours lisses, séduisants et plus digestes. Mêler les réalités, de sorte que fiction et réalité soient dans un rapport ambigu.

Nous pensons que les "scories" augmentent le pouvoir suggestif de la représentation. Nous aimons ce qui dépasse, ce qui n'est pas net ou raffiné, ce qui est maladroit, bancal. Nous aimons ce qui provoque des failles dans lesquelles les évidences s'émiettent d'elles-mêmes, dans lesquelles notre "humanité" et notre "inhumanité" se retrouvent à égalité. En bref, nous aimons l'IMPERFECTION.

Nous aimons l'idée que le spectateur se trouve confronté à la représentation comme par hasard, de la même manière qu'il serait le témoin d'un accident de voiture. Dans l'idéal, nous cherchons à poser sur scène un acte, pour que le spectateur crée lui-même sa représentation.

Nous essayons de susciter chez le spectateur une empathie, voire une identification, avec les individus qu'il a en face de lui ; tout en lui laissant la possibilité de prendre de la distance par rapport à la représentation. Pour le dire autrement, nous pensons que le fait de poser l'acte a autant de sens que son contenu.

Pour travailler, nous partons de nos malaises, de nos sensations refoulées, de ce qui sépare l'intellect de l'organique. Nous essayons alors par tâtonnements, en improvisations, d'en toucher ce qu'on pourrait appeler pompeusement le "noeud tragique", le lieu où la raison n'a plus prise, où l'imagination touche une limite. Rien de triste ou de pathétique là-dedans. Au contraire, notre démarche est festive. Le spectacle naît de notre "lutte" — à mains nues — avec ce noeud tragique.

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