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Dernières critiques
mercredi 10 décembre 2014
Elle cultive le souvenir : passionnément !
Par Simone Alexandre
Tout en fredonnant une complainte nostalgique, Liane range inlassablement des vêtements d'homme, ... les hume parfois à la recherche d'une odeur spécifique, celle de leur propriétaire disparu. Cette femme blanche vit en Louisiane, recluse en ce bayou, attendant désespérément le retour improbable de celui qu'elle a aimé et dont elle cultive le souvenir : passionnément !
mardi 09 décembre 2014
Par Mireille Davidovici
Le Théâtre Douze se situe dans une salle polyvalente du centre d’animation Maurice Ravel géré par la Ligue de l’enseignement. Difficile d’y jouer une partition intimiste comme celle de Fabrice Melquiot, qui demanderait plus de proximité avec le public. Cependant, Lucilla Sebastiani s’empare avec conviction de ce poème dramatique adressé à un homme absent. Qu’est devenu son amant n...
lundi 08 décembre 2014
La vie c'est ce qui nous arrive quand on fait autre chose...
Par Annick Drogou
Pourquoi l’a-t-il désertée, ce petit chou, ce tigre, à la peau de nuit tombée ? Voilà ce que c’est que de vouloir marcher sur les eaux du fleuve. N’est pas Jésus qui veut, même pas non plus celui qui se nomme La Fayette, le gentil garçon boucher. La vie inconsolable s’écoule comme la couleur des souvenirs. Noir, bleu, rouge, vert comme la bouteille dont elle trinque un peu trop, jaune comme le sable de ses jours. Plier des chemises, se laver les oreilles, guetter ces flacons de verre coloré qu’elle retrouve magiquement au matin. Et tous ces hamacs
lundi 08 décembre 2014
Par Francis Dubois
Liane est seule dans sa chambre. Qu'est devenu son amant, cet homme noir dont elle avait de la présence auprès d'elle, une nécessité de chaque (...)...
dimanche 07 décembre 2014
Deux femmes en état de choc...
Par Jack Dion
Deux femmes sur scène. La première est Corinne Cicolari, qui interprète «La petite soldate américaine», dans la pièce éponyme, écrite et mise en scène par Jean-Michel Rabeux. La seconde est Lucilla Sebastiani, seule avec sa douleur dans « L’inattendu » de Fabrice Melquiot, mis en scène par Arnaud Beunaiche.
samedi 06 décembre 2014
C’est un corps illuminé par toutes les grâces possibles
Par Evelyne Trân
Dans une sorte de one man s’ land, un bayou imaginaire en Louisiane, une femme a rendez-vous avec la douleur tous les matins, celle de l’absence de l’être aimé. Son étrange disparition a pour effet d’exacerber la présence de son amant à l’intérieur même de son propre corps.
samedi 06 décembre 2014
Liane est seule dans sa petite maison
Par Laurent Coudol
Liane est seule dans sa petite maison cachée au fond du bayou de Louisiane. Son amant noir a disparu du jour au lendemain. Pour combler sa solitude elle parle avec l'absent, repasse les chemises d'homme, nettoie la maison. "L'inattendu" surviendra lorsque Liane recommencera à exister par elle-même et non plus à travers le défunt.
samedi 06 décembre 2014
Luciolla Sebastiani incarne un personnage bouleversant
Par Audrey Jean
Lucilla Sebastiani incarne un personnage de femme bouleversant dans « L’Inattendu » de Fabrice Melquiot à l’affiche du Théâtre Douze jusqu’au 14 Décembre. Sublimé par la mise en scène poétique d’Arnaud Beunaiche, ce monologue poignant accompagne le combat d’une femme amoureuse, son besoin vital de s’affranchir d’une passion dévorante.
samedi 06 décembre 2014
Par Gérard Noel
Au début de ce spectacle, on ne peut que s’interroger sur la façon dont Melquiot a écrit la pièce : il a dû penser à une situation de départ, une jeune femme, vivant au bord d’un bayou, qui attend le retour de son chéri (« mon tigre, mon petit chou », comme elle l’appelle). Ajoutez à cela des flacons mystérieux, l’évocation d’un hamac plus du linge qu’elle triture et empile et des souvenirs en pagaille sur « l’avant », la période où il était encore là. Vous obtenez un va-et-vient
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