Le groupe d’expérimentation théâtrale et musicale autour de la question de la femme se déploie : elles seront 6. 6 dont quelques hommes à questionner bruyamment « la maman et la putain » deux de ces impossibles éternels féminins, tant aimés, tant haïs. Un cabaret pour les yeux et les oreilles, joyeux (mais pas toujours), tout spécialement embrouillé, délicieusement bancal, troublé, dérisoire et surréaliste parce que c’est compliqué et pitoyable et grotesque et violent et tragique cette question de la femme. Alors on ne peut pas toujours rester poli(e) ni bien droit(e)… Parfois il vaut mieux se taire ou… « danser à l’envers », chanter à tue-tête, casser des œufs ou encore téter la Vierge… Tout est bon pour secouer les sempiternels clichés du féminin (qu’ils soient sublimes ou haineux), et en délivrer les vrais corps, singuliers, étranges… vivants !