: Présentation
Spectacle en allemand, en russe et en ukrainien surtitré
Un spectacle de chair, de sang, tout vibrant des bruits de la guerre. Celle d’Ukraine que le metteur en scène russe en exil Kirill Serebrennikov n’en finit pas de dénoncer. Dans une cave, un soldat russe venu pour tuer est prisonnier. Qu’en faire ? Le tuer lui aussi ? Que dit le Wij, esprit malin de la mort ?
Le Wij est un vieux mythe russe auquel Gogol, écrivain né en Ukraine, a redonné un lustre littéraire. Le Wij est un monstre, une sorte d’esprit du mal, dont le regard foudroie. Encore faut-il qu’il ouvre ses paupières. Et il ne peut le faire sans une aide humaine. Le Wij, symbole de l’aveuglement des peuples en guerre ? D’un peuple en guerre, plutôt, le peuple russe nommément, puisque Kirill Serebrennikov, metteur en scène russe, condamne sans ambiguïté l’invasion de l’Ukraine depuis son exil berlinois. Dans ce spectacle où l’allemand, l’ukrainien, le russe croisent leurs sonorités, la guerre, sa violence, sa cruauté, sont tout entières dans ce sous-sol, abri de fortune, peut-être salle de torture. Un soldat russe prisonnier y attend la décision qui doit mettre - ou non - fin à sa vie. On voit à peine son visage. Il est à lui seul l’occupant, les horreurs commises, la honte de l’inhumanité soudain réveillée aux portes de l’Europe. Le Wij va-t-il ouvrir les yeux ?
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