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: Miguel Hernández

Né en octobre 1910 à Orihuela, province d'Alicante, Miguel Hernández Gilabert est un des plus grands poètes et dramaturges espagnols du vingtième siècle.
Fils de gardien de moutons et membre d'une fratrie de sept enfants, dont trois meurent en bas âge, il passe son enfance et son adolescence entre l'école et le troupeau de son père. Agé de 14 ans, il doit abandonner l'école pour l’aider. Cependant, son enthousiasme pour la littérature et la poésie l'incitent à passer de longs moments à la bibliothèque, absorbé dans la lecture de l'oeuvre des grands auteurs du Siècle d'or espagnol tel que Cervantès, Lope de Vega, Calderón de la Barca ou Luis de Góngora. Durant la courte période où il est scolarisé, il rencontre Ramón Sijé, qui jouera plus tard dans sa vie un rôle déterminant.
Parallèlement à ses études littéraires en autodidacte, Miguel Hernández écrit et publie en 1929 son premier poème dans l'hebdomadaire local d'Orihuela El Pueblo.
En 1932, Miguel Hernández se rend pour la première fois à Madrid, sans grand succès. Lors de son deuxième séjour dans la capitale espagnole, il rencontre les deux grands poètes hispanophones Pablo Neruda et Vicente Aleixandre.
Le 9 mars 1937, il épouse Josefina Manresa, une femme de son village natal, dont il a un fils qui meurt prématurément en 1938.
Par la suite, Miguel Hernández écrira aussi bien pour ce fils défunt, comme dans Hijo de la luz y la sombra, que pour son deuxième fils né en 1939.
Quand éclate la Guerre d'Espagne, il s'engage rapidement aux cotés des Républicains et combat dans le cinquième régiment.
À l'été 1937, il prend part au 2e congrès international des auteurs antifascistes.
A la fin de la guerre, en avril 1939, Miguel Hernández essaie de fuir l'Espagne et de rejoindre le Portugal mais il est arrêté à la frontière par la police portugaise et remis à la garde civile espagnole. Il est ensuite transféré de Huelva à Madrid, où il purge une partie de sa peine. C'est durant cette période qu'il écrit Nanas de la cebolla.
En mars 1940, il est condamné à mort, sentence qui sera commuée en période de 30 ans d'emprisonnement.
Mais Miguel Hernández, atteint de tuberculose, meurt le 28 mars 1942, dans la prison Reformatorio d’ Alicante.
Il fut le seul membre de la « Generación de 27 » n'étant pas issu de la bourgeoisie, et n'ayant reçu aucune formation académique.
Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique par Paco Ibáñez, Joan Manuel Serrat, Enrique Morente. De nos jours, l'Université d'Elche porte son nom.

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