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Va jouer plus loin !

+ d'infos sur le texte de Perrine Griselin
mise en scène Mireille Guerre

: La pièce

Une commande :
Une commande du théâtre d’ô à Montpellier pour une manifestation qui se déroule tous les ans depuis 3 ans et qui a pour intitulé : « Au commencement était le verbe ».
Un thème, un auteur, un metteur en scène, un comédien, une heure de spectacle !


Un thème :
« Oppression Révolte »-
Vous avez dit ?-
J’ai dit « Oppression Révolte » -
Vous le mettez au pluriel ou au singulier ?-
C’est comme vous voulez ! Ça change quelque chose ?-
Sait-on jamais !-


Un auteur : Perrine Griselin
Je cherche depuis quelque temps à définir ce que je fais, la façon dont j’écris, à analyser le chaos qui caractérise l’univers que je maltraite…
J’ai parlé de jubilation ! De liberté d’expression, d’impertinence, de plaisir immense !
Depuis le début j’entends : C’est dense, c’est riche, c’est foisonnant !
Je réponds que je m’ennuie vite !
On m’a traitée de folle !
Je l’ai toujours pris pour un compliment !
J’ai toujours écrit pour les comédiens, puisque c’est de là que je viens.
J’écris pour que cela soit dit, pour que cela soit entendu,
J’écris ce qui, me semble-t-il, a l’impérieuse nécessité d’être dit au moment où j’écris !
Cette fois ci, je serai celle qui dit-qui est, pour le bonheur de m’y coller, parce que j’ai besoin de comprendre ce que mon écriture devient, face à la salle aussi.
Novarina disait : Parler c’est mordre l’espace autour de soi !
Je crois que cela me va !


Un metteur en scène : Mireille Guerre
A l’invitation de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, j’ai passé dix ans, au début de mon parcours, à faire entendre la langue des poètes.
Pendant dix ans, j’ai dirigé des lectures à haute voix.
Cette expérience a fondé ma démarche de comédienne.
Cette démarche, je peux le dire aujourd’hui, s’est construite par défaut : une dyslexie contractée dans la petite enfance et qui me poursuivit tard.


Jusqu’à ce que je me décide, avec philosophie, à guérir de l’idée d’en guérir et d’en faire un atout, un enjeu de recherche.

Puisque lire me posait question et que j’adorais lire, je portais mon attention et celle du spectateur sur le corps et son mouvement :
une écriture du geste dans l’espace venait prendre la place principale.
Le sens n’avait plus la primeur, laissant la voie à d’autres bouffées signifiantes.
Est née de ces années une grammaire de travail qui devait fonder mon parcours.
Quand j’ai vu Perrine Griselin lire un de ses textes, à la Chartreuse (les coups de dés n’abolissant toujours pas le hasard), je fus saisie par ce que, naturellement, elle mettait en œuvre. Une sorte de production spontanée d’espaces qui, tout en n’étant pas amenée par les mêmes processus d’approches que les miens, m’était tout à fait familière.
Oserais-je dire, ici, que ce n’est pas le texte, je veux dire ce que celui-ci disait, racontait qui me touchait alors, mais la façon dont Perrine lisait, qui m’atteignait. Quelque chose, là, avait à voir avec mon objet d’étude : le corps et son mouvement comme première voix d’une écriture.
D’autant que le corps présent avait été le corps écrivant.
Le lecteur étant l’auteur lui-même, Perrine, une autre dimension prenait place dans cet écart.
La deuxième fois que je vis lire Perrine, c’est aux Informelles 2006 où je l’avais invitée, histoire d’en avoir le cœur net. Cette fois encore, je constatais que quelque chose était là qui avait décidément à voir avec ce qui me conduisait dans mon travail et qui ne demandait qu’à être exploré. Ce projet ouvre la voie.


Un comédien : Perrine Griselin
C’est quand même pas celle qui l’a écrit qui va le jouer ?-
Hé si ! On vient de vous le dire !-
Elle n’a pas fait ça depuis longtemps !?-
C’est son premier métier !-
C’est compatible avec l’écriture ou c’est complémentaire ?-
Les deux !-


Un titre :
Va jouer plus loin ! –
C’est une plaisanterie ?-
Non !-


Un texte :
Écrit en résidence en la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon
Centre national des écritures du spectacle
Novembre 2006


Un texte pour 21 personnages et un seul comédien donc !
L’oppression, la révolte, la liberté d’expression,
celle que l’on nous accorde encore
et celle que l’on se donne ou que l’on se refuse, aussi !


Résumé du texte :
Là où l’auteur, dans sa schizophrénie délirante, prend la place de tous ses personnages et vient recréer sur le plateau, face à tous, la fable de son théâtre, dans son infinie solitude,(lui-même se prenant pour tous et pour lui même encore).Dieu suprême du monde qu’il a créé, d’où il convoquera la mort, où même elle se taira lorsqu’il prendra la parole, et finira par lui laisser la vie.

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