Une petite douleur est une pièce déroutante. On contemple sans savoir ces incohérences, ces lacunes, ces changements.

Des bonds dans le temps, des silences qui montent, des paroles qui dérivent, des visages qui changent, des tensions qui se nouent…

Quand une cohérence semble enfin se dessiner, un nouvel élément nous désarme et nous laisse à nouveau sans savoir.

Nous souhaitons pleinement restituer cette part d'ombre, cette part de mystère qui se trouve au coeur de l’écriture.

Mettre incessamment en doute le déroulement du temps, la cohérence de l’espace, le contour des silhouettes, le sens des actions et des paroles…

Pour que chacun puisse rêver aux énigmes que cette pièce renferme, aux sens qu’elle pourrait prendre, aux portes qu’elle ouvre doucement sur notre imaginaire.