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Tarzan Boy

+ d'infos sur le texte de Fabrice Melquiot
mise en scène Catherine Graziani

: Présentation

Comment les récits d’aujourd’hui l’emportent sur les traces d’hier, mangées par le temps.

Une ville, MODANE,
matrice
dont on s’est arraché
qu’on n’a jamais quittée.


MODANE dans les années 80
la fermeture des usines,
les bars et les bars et les bars…


Une ombre dans les débris : celle d’un adolescent, dans les années 80.


Un texte sur l’Adolescence, un texte sur le Temps, le Temps de l’Adolescence.
Un temps faux
Un garçon en toc
« Un temps faux où l’on couvrait tout de strass et de nylon, de shit et de coke, de cancer et de sida, glasnost et aérobic »
L’Espace sera partagé en trois parties rigoureusement indépendantes, dévolues respectivement au Passé lointain, au Passé proche ( l’ Adolescence), au Présent (l’âge « Adulte »)
Les personnages sautent à travers les époques mêlant leurs évocations, leurs réflexions, leurs interrogations, leurs irritations…


Une scène … vide.
Un espace … clos
Aussi sombre que
MODANE
ville industrielle aux multiples usines
entourée de monts aux noms suggestifs
L’Aiguille d’Oran, la Dent Parrachée…




TARZAN BOY


Le texte est entrecoupé de références musicales empruntées à la décennie 1980. Avec Bénédicte Flatet, directrice musicale et fidèle complice, nous avons choisi d’en conserver certaines mais surtout d’ajouter à ce répertoire des compositions musicales


liées aux flux migratoires divers, source de peuplement de la ville de MODANE.

Des chœurs, des soli, trois violons, et la guitare électrique de Paul-Félix Raffini pour parcourir ces années 1976-1990 qui enterrèrent le mouvement punk et la rébellion…


« Les punks ont couché leur crête, le rock se marchande à bas prix, les rebelles se saoulent au jus de pissenlit. »


Un texte où l’humour côtoie l’émotion où sous des dehors autobiographiques, l’auteur nous conte surtout l’histoire impersonnelle de n’importe quelle adolescence sous le regard vigilant de Kierkegaard.
« Alors je reste là, livré à mes pensées, vieil homme aux cheveux gris et m’explique à des images ; l’une après l’autre, à voix basse en murmurant ; et à côté de moi un enfant est assis, qui écoute mes paroles, bien qu’il sache depuis longtemps ce que j’ai à lui raconter. »


Je cherche dans les bureaux de tabac de Modane un badge SOLIDARNOSC.
Je ne comprends pas grand chose à ce qui se passe en Pologne, mais je préfère la moustache de Lech Walesa aux lunettes noires de Jaruzelski.
Je sens qu’il faut préférer la moustache.




Le Groupe DIVIRSIONI est né de l’Atelier Théâtre Mouvement Musique (2007-2013) dirigé par Catherine Graziani actrice et metteur en scène au sein de la Compagnie Théâtre Alibi assistée de Bénédicte Flatet, actrice et chanteuse.


Ce groupe est composé cette année de deux musiciens professionnels, d’une élève de classe préparatoires littéraire (khâgne), d’une enseignante en langues, de trois élèves de terminale, d’une étudiante L3 Humanités à Nanterre Université, d’une artiste circassienne.


Quatre de ces élèves se destinent à une carrière artistique.

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