Crois-moi, se sentir idiot, c’est une belle découverte.
Sortis de la pièce Musée haut, musée bas, Sulki et Sulku ont ressenti le besoin de continuer à discuter : « Je ne suis pas parvenu à les en empêcher, et Dieu sait si j’ai essayé » dit Jean-Michel Ribes.
À peine sortis de la pièce Musée haut, musée bas, où ils figuraient en tant qu’œuvre d’art, Sulki et Sulku ont ressenti le besoin irrépressible de continuer à discuter ensemble. Jean-Michel Ribes n’est pas parvenu à les en empêcher, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Vous trouverez ici quelques-unes de leurs conversations qu’il a réussi à retranscrire. Ils lui ont assuré qu’elles étaient intelligentes. Il n’en est pas sûr, mais avec eux on ne sait jamais.
« Qui sont-ils ? Vous ? Moi ? Quelqu’un d’autre ? Des inconnus ? Louis XIV et saint Augustin ? Ma grand-mère et son gynécologue ? Ou encore les petits-neveux de Joséphine Baker adoptés par le majordome de Freud ? Je n’en sais toujours rien, pourtant j’ai l’impression de les connaître comme des frères » avoue Jean-Michel Ribes. Sulki et Sulku font leur fête à la liberté de penser, clins d’œil d’absurdité, dans tous les sens et par tous les temps, bulles de champagne dans la morosité.
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