Europe de l’Est, 23 Décembre, c’est la veille de Noël, la fin du solstice. C’est la renaissance du soleil. Le retour de la lumière.

Albert et Bettina, jeune couple de moyenne bourgeoisie, intellectuels artistes et modernes, ne se supportent plus. Ils ont une fille Marie, 8 ans.
C’est en cette période de fête que Corinna, la mère de Bettina, leur rend visite. La relation mère/fille est électrique. La tension est palpable, et les non-dits remontent à la surface, exacerbés par l’arrivée d’un étrange inconnu, Rudolph, beau parleur, plein de zèle, qui sait monopoliser l’attention. Corinna l’a rencontré dans le train par hasard et s’est permise de l’inviter à cette occasion. Albert, désabusé et déprimé de cet amour qu’il n’a plus pour Bettina, se retrouve hôte malgré lui, il est spectateur de ces retrouvailles teintées de bonne humeur et cette rencontre imprévue fait naître en lui de terrifiants soupçons.
C’est alors qu’un dernier invité, Konrad, ami d’enfance d’Albert, artiste pour le moins torturé en constante quête de vérité, vient compléter le tableau « familial ». L’intrusion de Rudolph dans la famille se fait trop oppressante pour Albert qui se réfugie dans le vin et les anxiolytiques.

Dans ce grand salon, la réalité s’embrume, la distorsion du temps et les hallucinations d’Albert posent la question du réel, de la vérité, de la lumière, laissant plusieurs fin possibles…