''Phèdre/Salope'' nous voit nous pencher sur les représentations des féminins, pour essayer de comprendre ce qu’elles racontent du monde, ce qu’elles disent des femmes, des hommes et des autres, et se demander s’il n’est pas temps de rafraîchir nos angles, de voir les choses autrement.

C'est un tiers de ''Phèdre'', deux tiers de ''Salope''.

On part de la tragédie de Racine et on cherche à ébranler un fondement du répertoire, on n'en joue que des extraits, parfois on change des vers en insultes ou en cris, puis on vire ailleurs, on joint à cette ''Phèdre'' en condensé la nouvelle pièce de Matthias Claeys, ''Salope'', succession de tableaux violents, parfois drôles, qui fouillent dans nos réflexes, nos archaïsmes, nos peurs du trouble et du désordre.

C'est un parcours dans ce qu’on a perçu de l’inconscient collectif : on ouvre les portes de la maison commune, du seuil à la cuisine, de la chambre à la cour, on braque les projecteurs avec effroi et humour.