En écrivant « SOMBRE PRINTEMPS » en 1969, aux frontières de la folie, l'auteur Unica Zürn a donné au texte la force de l'acte et à l'enfant, comme une prémonition, la fin qui fut également la sienne. C'est l'histoire d'une enfant qui découvre l'amour et le désir, obsédant, irritant.
Fabrizio Pazzaglia en propose aujourd'hui une nouvelle lecture à travers le prisme de sa discipline, le théâtre physique. Dans un décor minimaliste, qui évoluera au fil du temps et des représentations, et s'appuiera en partie sur la lumière et la vidéo, les spectateurs partageront le plateau avec trois acteurs : un technicien, un danseur, une poupée.
Ce projet est pensé comme une réflexion sur la découverte de l'amour et de ses deux visages – le spirituel et le charnel – une émotion universelle, que l'on connaisse ou pas Unica Zürn et le paysage littéraire dont elle exprime le sentiment.
"Qui pourrait supporter l'amour sans en mourir ?" interroge l'auteur. Fabrizio Pazzaglia s'efforce, à travers ce spectacle, de donner sa propre réponse à cette question.

A partir de 12 ans.