: Présentation
Mars 476 après JC, l’empire romain d’occident vit ses derniers jours. Les caisses sont vides, l’état est en faillite. Un messager annonce l’invasion inexorable de l’Italie par les hordes barbares venus de Germanie. Romulus, le dernier empereur de Rome, vit retranché dans sa résidence d’été. Autour de lui, sa famille et ses ministres le pressent d’agir et de résister face à la débâcle annoncée. Imperturbable malgré les mauvaises nouvelles, Romulus se préoccupe de son petit-déjeuner et du rendement de son élevage de poules : « Je ne voudrais pas déranger le cours de l'histoire. » Indifférence ? Défaitisme ? Et si derrière cette apparente passivité, se cachait un réel projet politique ?
Avec « Romulus le grand – Comédie historique en marge de l’histoire », finie la figure du tyran sanguinaire ou de l’homme providentiel qui galvanise les foules. Ecrite en 1948, la pièce parle de la faillite des idéologies, de la chute d’une civilisation et de la trop lourde responsabilité de l’exercice de l’Etat. Une pièce prophétique ?
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.