Ce spectacle, initié au départ par le Festival International de Littérature du Québec en 2006, repris à la demande générale par le Festival Trans-Amériques, et au Carrefour international de Québec, est devenu un spectacle culte : les spectateurs se pressent pour voir et revoir voler les feuillets, danser les mots et les jambes, chanter la langue française. Car, à chaque reprise, Loui Mauffette intègre de nouveaux artistes, de nouveaux poètes et remonte entièrement le projet, pour ne pas perdre la folie, la « stonerie » du départ.

Soutenu dans sa performance par l’apport chorégraphique de Dave Saint-Pierre et par la direction musicale d’Yves Morin, Loui Mauffette donne aussi à Clara Furey l’opportunité de mettre en oeuvre ses dons de danseuse, chanteuse et performeuse.

à l’invitation des Francophonies en Limousin, Loui fait traverser l’Atlantique à sa « bacchanale de l’esprit » et à cette occasion intègre deux artistes français.

« La poésie, c’est mettre une paire de bas dépareillés. Se boutonner en jaloux. Faire des colères en se prenant pour Monsieur le Vent. Donner des coups sur des enseignes de parking éteintes depuis toujours et les rallumer. Faire traverser une vieille dame au coin de la rue. Donner à manger à un bum des trottoirs et lui parler de pique-nique sur la neige. à cinquante ans, je commence à lire et à vouloir devenir un grand garçon. Et pourtant, dans mon jardin funky, il y a des poètes qui m’attendent à une stonerie. »
Loui Mauffette