Le téléphone ne cesse de sonner, les lettres s’accumulent, les dossiers sont introuvables et une montagne de paperasse se forme. Paperwork est un refuge de papier pour Franz Kafka : l’employé de bureau qui écrivait la nuit pour échapper à sa réalité oppressante le jour. De la correspondance administrative de la compagnie d’assurance pour laquelle il travaillait aux chefs-d’oeuvre fantastiques publiés après sa mort, les réflexions du célèbre auteur tchèque se métamorphosent (forcément). Déambulant d’un comptoir à l’autre, le spectateur s’immisce dans cette bureaucratie surréaliste où d’un seul froissement de papier, sous les doigts agiles des deux marionnettistes, un monde peut apparaître ou disparaître.