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Ponts suspendus

Gustavo Giacosa ( Mise en scène )


: Note d'intention

La thématique du passage et du pont est un des axes de réflexion de la recherche artistique de Gustavo Giacosa. L’image des ponts dans son évocation immédiate de lien avec l’Autre et l’ail- leurs, est pour Giacosa une synthèse de son propre cheminement noma- de. Il aborde souvent ce sujet lors de conférences et publications.
L’idée d’un spectacle commence à se développer à partir d’une série de performances jouées entre 2011 et 2012 dans des lieux atypiques comme l’espace Contemporart–Ospitale d’Arte à Gênes, le Centre de résidences artistiques « La Pratique » à Vatan, la sculpture monumentale « Site Transitoire » de Jean-Paul Philippe à Asciano (Sienne). Celles ci deviennent des « étapes préparatoires », des bases sur lesquelles Giacosa et sa compagnie SIC.12 commencent à construire ce travail dans une autre durée.
En 2013 avec le soutien de Le Merlan, Scène National de Marseille et lors des résidences de création au 3bisfF d’ Aix en Provence, la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, le théâtre de la Place de Liège l’équipe développe la puissance symbolique de l’image du pont dans un travail fortement physique, frontière entre le théâtre et la danse.
Les 25 et 26 septembre au théâtre Merlan de Marseille et dans le cadre du festival ActOral 2013 la compagnie présentera une avant-première du spectacle.


A la frontière des genres, Ponts Suspendus se propose comme une interrogation dansée autour de la symbolique des ponts, de sa force poétique et de son ampleur sémantique. Emerveillé par l’observation de ses formes, Giacosa voit dans le pont un artifice du désir, un élément démoniaque, qui souligne la rupture des niveaux de conscience (haut-bas, largeur-profondeur, vie-mort, humain-divin) et qui en même temps vise une réparation.
La recherche autour de ces Ponts Suspendus plonge dans la capacité de synthèse et la force de l’archétype, orientant le travail du corps vers ce que Grotowski appelle « la réalisation d’un acte total». Le corps de l’acteur devient alors lui-même une « figure-pont », qui dessine dans l’espace l’essence des relations humaines, le « nexus », la tentative du corps de se faire pont vers l’Autre.
Ce corps passeur relie en soi des rives opposées, en évoquant un moment de transit, l’oscillation du passage vers un ailleurs inconnu. Des nombreux auteurs abordant ce thème sont de- venus des références d’inspiration au projet, parmi eux: « La vie tranquille » de Marguerite Duras et « L’année des treize Lunes » de R.W. Fassbinder.

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