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Other Myths

Jonah Bokaer ( Chorégraphie )


: Présentation

[ New York le 5 Octobre 2015 ] Dans le carde de FIAC In Process, La Fondation Mona Bismarck présente Other Myths, une pièce crée par Jonah Bokaer pour cinq danseurs originaires d’Europe de l’Est et du pourtour de la mer noire: Evin Hadžialjević (Slovénie), Katharina Illnar (Autriche), Zoltán Grecsó (Hongrie), Szabolcs Pataki(Hongrie), et Karolina Šuša (Croatie) en collaboration avec l'artiste visuel Daniel Arsham. Chaque danseur a choisi un mythe populaire de sa région d’origine. Le mythe et le corps constituent le terreau original de cette pièce. Réinterprétés par chaque danseur à travers un travail d'improvisation, puis chorégraphiés par Jonah Bokaer, chaque histoire donne lieu à une performance explorant la portée sociale et politique de la mythologie balkanique. La pièce s'articule ainsi autour de cinq tableaux narratifs, et d'éléments scéniques conçus par Daniel Arsham.
La musique originale, composée par SoundWalk Collective, est structurée par un ensemble de prises de sons dans la région de la mer noire, ainsi que d’un remix d’enregistrement de fréquences radio et de bribes de conversations en arabe, serbe et croate. Comme souvent dans son travail, Jonah Bokaer a structuré sa partition chorégraphique en fonction de l’architecture du lieu. Avec Other Myths, il accorde une grande place aux modulations architecturales ainsi qu’à la lumière naturelle de l’espace. Crée et commandé originalement par le Ludwig Mùseum de Budapest, Other Myths a d'abord vu le jour dans un espace d'exposition, prenant en considération les oeuvres exposées. Depuis l'oeuvre a voyagée, et évoluée en fonction des lieux de tournées, intérieurs et extérieurs, en fonction de la proximité plus ou moins grande entre les cinq danseurs et le public.




Note d'intention / par Jonah Bokaer.


Depuis 2002, mon travail chorégraphique s’articule essentiellement autour de l’architecture des lieux et particulièrement de lieux dédiés à l’art, galeries, espaces museaux, et ce aussi bien à New York qu’à l’étranger (en France notamment). A la différence des scènes de théâtre traditionnelles, le fait d’exporter la danse hors les murs me permet d’étudier la proximité visuelle entre danseurs et spectateurs qui est rendue possible par ce genre d’environnement.
En apportant mes chorégraphies plus fréquemment dans les musées, et ce majoritairement en collaboration avec l'artiste visuel Daniel Arsham j’ai commencé à davantage explorer les possibilités que l'architecture pouvait offrir. Souvent j’utilise le musée ainsi que ses expositions pour y créer un nouvel espace d’observation.
Mon travail dans les musés a également pour but d’offrir au public une expérience visuelle novatrice. La danse est pour cela particulièrement efficace dans la mesure ou son immatérialité en empêche l’acquisition, la collection et la circulation dans le monde de l’art. La danse étant rétive à la fixation, il revient au chorégraphe de contenir, ou plutôt de retenir son travail de façon à ce que celui-ci puisse être présenté à plusieurs reprises. Cependant, le mot « immatériel » pose ici problème : je suis matériel, au même titre que mes danseurs. Mon travail dans son ensemble et la scène sur laquelle il prend place sont peuplés de matériaux au fort contenu visuel. Tandis que le langage de la performance artistique peut conjuguer une existence immatérielle et non marchande, indépendante de tout type de transaction, ma chorégraphie résiste à cette inclinaison ; la matérialité s’y exprime à travers un système multivalent de corps, de mouvements et d’objets, tous les biens physiques, matériels sont pleinement présents dans le temps.




A propos de Jonah Bokaer


Jonah Bokaer est l’auteur de nombreuses chorégraphies, de plusieurs vidéos, installations interactives et films. Son travail est produit et présenté aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Souvent créées pour des musées, ses chorégraphies sont notamment présentées au MoMA P.S.1 et au Guggenheim Museum. En 2008-09, il est le premier chorégraphe à être nommé "Jeune Leader" par la Fondation Franco-Américaine, pour la conduite du lieu qu’il a fondé à Brooklyn, "Chez Bushwick". Il collabore régulièrement avec d’autres artistes : Daniel Arsham (2006-Present), Anne Carson, Merce Cunningham Dance Company (2000-2007), Tino Sehgal, et Robert Wilson (2007-Present). Il a également été l’un des tout premiers danseur à faire partie de la liste annuelle des quarante jeunes talents les plus prometteurs dans leur domaine vivant à New York établie par Crain’s New York Buisness (2011). Entre 2013 et 2015, il a fait partie des dix artistes américains subventionnés par la « Doris Duke Charitable Foundation » en partenariat avec la "Georgia Institute of Technology". En 2015, Jonah Bokaer recoit la prestigieuse bourse de la Foundation John Simon Guggenheim.
www.jonahbokaer.net




A propos de Daniel Arsham


Daniel Arsham est diplômé de l’école Cooper Union de New York City. Il n’a pas étudié la scénographie mais il a collaboré avec Merce Cunnningham, Hedi Slimane, Robert Wilson, and Richard Chai, parmi d’autres. L’architecture est un sujet récurant dans son travail, dont il explore toutes les dimensions, il va chercher des formes dans la nature aussi bien que dans des formes variée d’architecture existantes. En étirant les frontières entre l'art, l'architecture et l’art vivant la signature de Arsham se fonde sur la manipulation des formes des volumes des espaces. Cette gestuelle domine son travail sculptural : une façade qui semble se gonfler sous la pression du vent, un cube blanc érodé de tous côtés comme un iceberg, ou un corps enveloppée sur la surface d'un mur. Son travail a été présenté au PS1 de New York, au Museum of Contemporary Art de Miami, à la Biennale d’Athènes - Grèce, au New Museum de New York, au Carre d’Art de Nîmes - France parmi d’autre. Son travail est représenté par la Galerie Emmanuelle Perrotin de Paris.
www.danielarsham.com




A propos de Soundwalk Collective


Le « Soundwalk » Collectif est une collectif artistique international basé à Paris et à New York composé d’un français vivant à New York : Stephan Crasneanscki, d’un américain : Dug Winningham, d’une italienne : Simone Merli et d’un Irano-méricain : Kamran Sadeghi. Depuis 2000, ces « Nomades Soniques » enchainent les voyages. De la terre désolée de la Bessarabie au désert de Rub al Khali, ils explorent et documentent les sons de leur environnement puis se servent de ces fragments de réalité pour recomposer des environnements et des récits sonores, reflets de la géographie dont ils sont issus et qui accompagnent fréquemment des chorégraphies. Les performances live du Soundwalk collectif sont très diverses et prennent fréquemment en compte (les caractéristiques de) leur lieu de présentation. Bien que le son et la musique produits par de multiples platines vinyles, enregistreurs cassette et ordinateurs soient au centre de leurs performances, les projections vidéos propres à chacune d’entre-elles contribuent à en renforcer l’attractivité et l’ambiance unique (la singularité.). Leurs performances live peuvent également être converties en installations temporaires ou permanentes. Raffinement esthétique, narration conceptuelle et dimension performative rendent les performances du Soundwalk Collectif à la fois intimes et puissantes. Les installations et performances récentes du collectif crée par Stephan Crasneanscki ont été présentées au Centre Georges Pompidou à Paris, au MADRe Musée d’Art contemporain de Naples, au New Museum de New York, au Musée National de Singapour, à l’exposition Art, Talk ans Senstions d’Abu Dhabi, au Mobile Art by Zaha Hadid à Hong Kong, Toky et New York, à l’Exit Festival de la Maison des Arts de Créteil, à la Villa Noailles-Centre d’Art et de culture Contemporain d’Hyères, à la Gare Saint Sauveur de Lille, au Palacio Belmonte de Lisbonne, au festival KaZantip Republic, au Florence Gould Hall de New York, à ARMA 17 à Moscou ou encore au festival Lille Fantastic de Lille.
www.soundwalkcollective.com




A propos de Mona Bismarck American Center


Sous la direction de Raina Lampkins-Fielder, le Mona Bismarck American Center se focalisera sur l’art américain pluridisciplinaire et multiculturel à travers trois axes de programmation : la présentation d’expositions d’art, l’organisation d’interventions d’artistes et la création opportunités propices à l’échange culturel, intellectuel et éducatif. En traitant du champ vaste de l’art américain à travers des prismes auxquels le public parisien pourra s’identifier et répondre, le MBAC se concentrera sur l’art américain du XXe et XXIe siècle, ainsi que sur la production culturelle qui revisite l’histoire en y proposant un regard contemporain. Le MBAC s’attachera également à apporter une sensibilité américaine à son approche à la programmation, à l’accès à la culture auprès de publics divers, et à la création d’un espace de dialogue favorisant des nouvelles formes de réflexion et de questionnement. Entre expositions et actions artistiques, la programmation au MBAC sera animée, innovante et captivante.
www.monabismarck.org

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