Naissances nous emmène de nuit dans les couloirs d’un hôpital. Plus précisément à la maternité. Nous poussons les portes des chambres et dans chacune d’elles, nous découvrons une tranche de vie qui se révèle dans ce moment si particulier qu’est l’arrivée d’un enfant.

Galerie de personnages qui se croisent autour du berceau ou de la machine à café, moments suspendus de bonheur, fou rire ou larmes étouffées, Naissances opère comme un tableau de pointilliste : c’est l’accumulation de notes si différentes les unes des autres, leur enchevêtrement qui permet l’apparition d’un tableau construit. Une toile théâtrale qui nous donne à voir un petit bout d’humanité, qui nous donne à voir un peu d’intimité, qui nous donne à voir ces moments-là, si denses et si précieux.

Ils sont neuf : le veilleur, le père de Janis, la mère de Janis, Steve, Suzie, Raymonde, l’homme de la chambre zéro, Anne, Nastia… pour éclairer ce kaléidoscope de la vie.