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Métallos et dégraisseurs

mise en scène Patrick Grégoire

: Présentation

Métallos et dégraisseurs est une fresque humaine peinte au cambouis et à la sueur. Entre bruits de machines, éclats de rire et cris de rage, ce spectacle exprime une mémoire vivante d'une actualité brûlante ! Née de la parole d'ouvrier, cette création est une tragie-comédie trépidante aux astuces scéniques incessantes et à l'humour sans concession. Un bon spectacle vaut mille discours. La fresque de cent cinquante ans de vie ouvrière, déroulée par vingt cinq personnages et jouée par cinq comédiens est de ceux-là.

Fondée en 1996, la compagnie Taxi-Brousse basée en Bourgogne, crée des SPECTACLES qui s’articulent autour de la parole et de la musique. La réalisation des projets est axée sur les rencontres : spectacles de rues, concerts, événements, spectacles "jeune public" et pièces de théâtre. La compagnie est un outil de CREATION au service du spectacle vivant sous toutes ses formes, même si le théâtre y a pris aujourd'hui une place prépondérante. Taxi-Brousse est également un outil de FORMATION. La compagnie intervient ainsi dans divers organismes (collèges, lycées, conservatoires, écoles de musiques, bibliothèques, institutions...) Par ailleurs, les comédiens de la compagnie travaillent à la création de leur prochain spectacle, "Comment calmer M. Bracke", d'après le roman de Gérard Mordillat, avec une mise en scène de Pierre Yanelli. Les premières représentations sont prévues fin mai 2016 au Petit Théâtre des Prairies de Quetigny.




"Je suis né à Sainte-Colombe, à côté de l’usine métallurgique, j’ai grandi à Sainte-Colombe, à côté de l’usine métallurgique. Mon père a travaillé à l’usine, mes oncles, mes cousins, mes frères, mes soeurs ont travaillé à l’usine. Il n’y avait là rien de plus normal pour un colombin.


Puis j’ai quitté Sainte-Colombe, et la normalité colombine m’est apparue moins normale.


Il y a deux ans, lors d’un repas de famille, sont remontées en surface des bribes de mémoire. Ces anciens de l’usine réunis autour de la table évoquaient des anecdotes, des luttes, des amis, leurs surnoms, et l’usine prenait tout à coup une consistance que je ne lui connaissais pas parce qu’elle m’était proche de nouveau, sans me baigner de sa quotidienneté. Me devenant proche et lointaine, il m’apparaissait que je pouvais la vivre de l’extérieur. L’évoquer. la chanter, la jouer, l’écrire.


Je réalisais que j’avais vécu à côté d’un bout d’histoire, d’un pan d’humanité que j’avais trop ignoré. Et qu’il était temps de lui donner forme. D’autant plus que l’usine pouvait rapidement disparaître, comme ses anciens qui, de plus en plus souvent, se souvenaient des morts d’abord.


Je ruminais sérieusement le projet d’interviewer les anciens pour faire parler la mémoire de cette usine quand je rencontrai Patrick Grégoire. Il venait d’écrire deux pièces de théâtre, « Les ailes des seuls » et « Y a quelqu’un ? », à partir d’interviews. Il devenait possible de donner une forme à mon désir.


Magnétophone en bandoulière, je partis frapper à la porte des derniers témoins, avant qu’il ne soit trop tard…" Raphaël Thiéry

Raphaël Thiéry

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