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Manger l'aurore. Autobiographie sauvage de l’orque Tilikum

Ferdinand Barbet ( Mise en scène ) , Louise Dupuis ( Conception ) , Maxime Levêque ( Conception )


: Présentation

Inspiré du documentaire Blackfish de Gabriela Cowperthwaite et du poème Ode maritime de Fernando Pessoa

Le sous-titre du spectacle Manger l’Aurore est « Autobiographie sauvage de l’orque Tilikum »
Sauvage oui, c’est le mot, car les deux points d’ancrage du projet, l’histoire vraie de Tilikum dans le documentaire Blackfish et le poème Ode maritime de Pessoa ont été et continuent à être sauvagement détournés, réécrits, amplifiés, coupés, extrapolés, morcelés, interprétés, entremêlés, saccagés avec joie…


Manger l’Aurore, c’est l’histoire de Tilikum, racontée derrière la vitre de son aquarium par une actrice qui parle pour l’orque mais aussi pour elle-même, prend sa place, reprend la sienne, vacille entre femme captive et animal captif. Elle parle de « sa » nageoire dorsale mollassonne et de ses cheveux blonds, de son regard bleu et de « son » oeil noir...


Dans le documentaire un homme plonge nu, meurt dans le bassin de Tilikum et devient pour la femme derrière la vitre le héros d’une histoire d’amour folle et érotique qui l’emmène dans le poème. Pessoa rêve de pirates sanguinaires et immoraux, de tempêtes et de crimes et Tilikum a faim, de plus en plus faim, jusqu’à manger sa dresseuse Aurore Brancheau, dont la mort est rapportée à la fi n du documentaire. L’actrice veut être une orque, Tilikum veut être un pirate, ça chante en choeur, tous les deux se fondent en un animal mythologique, un sphinx loufoque et grinçant qui ouvre la porte à tous les possibles, à toutes les libertés et surtout aux plus joyeusement terribles.


Manger l’Aurore est un essai. Nous cherchons sur le plateau, par une prise de parole simple, intime, directement adressée au public, par le poème, par le chant, par la danse, par le son, la musique, l’improvisation, la transformation, par le silence aussi, à « manger l’aurore ». Nous essayons tant bien que mal de l’attraper par la queue de cheval, comme l’a fait Tilikum lui-même, en vérité vraie.

Louise Dupuis

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