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Mais n'te promène donc pas toute nue !

+ d'infos sur le texte de Georges Feydeau
mise en scène Gérard Gelas

: Présentation

Après Confidences à Allah et Le crépuscule du Che, Gérard Gelas revisite Feydeau, l’un de ses auteurs de prédilection, pour rire et faire rire bien sûr, mais pas seulement…


Quand un député qui se rêve en futur Président de la République (et pas qu’en se rasant) se fait rouler dans la farine par sa charmante épouse, loin de la potiche qu’il croit, la farce vaudevillesque tourne à la satire politique, et incite par le rire à la libération de la femme…


Après sa truculente mise en scène de Tailleur Pour Dames de Georges Feydeau, avec les comédiens du Théâtre des Capucins à Luxembourg en 2007, Gérard Gelas revient à l’un de ses auteurs de prédilection.


M. Ventroux, député ambitieux, à l’avenir prometteur de futur ministre, a une femme charmante, Clarisse, dont le principal défaut est de se promener trop souvent en tenue légère devant leur fils ou devant Victor, leur domestique.


Et lorsque monsieur Hochepaix, son grand rival, maire de Moussillon-les-Indrets, vient solliciter une faveur pour ses administrés, Clarisse apparaît encore dans la même tenue, provoquant à nouveau la fureur de son époux, et là tout s’embrouille, jusqu’à ce qu’une guêpe s’en mêle… C’est une cascade de quiproquos et de rebondissements.


Comédie pleine de drôleries et d’humour, pour un texte qui reste toujours d’une étonnante actualité.


“Je reviens régulièrement à Feydeau, pour rire et faire rire bien sûr, mais pas seulement. Car nous tenons en Feydeau l’un des Rois Mages de la comédie humaine, cette grande fresque de l’absurde dont se sont emparées les modes actuelles, en retirant au passage le drolatique, le remplaçant par de fortes doses de sinistrose. Si les petitesses des hommes tissent la toile du grand monde, je suis de ceux qui préfèrent en rire plutôt que d’en pleurer. Et Feydeau provoque à cela. J’ai déjà monté en 1987, à l’invitation de Daniel Mesguich, alors directeur du Théâtre Gérard Philipe de St Denis : Mais n’te promène donc pas toute nue !, avec un soupçon de prétention. Je ne m’étais guère occupé de la fameuse horlogerie propre à l’auteur. J’aimais ce spectacle, mais était-ce bien du Feydeau ? J’y reviens aujourd’hui dans un esprit tout à fait différent. J’ai en effet opté pour une mise en scène fidèle à l’esprit et à la mécanique du texte. Bien sûr, nous ne serons pas sages, mais le monde de Feydeau l’est-il ?”

Gérard Gelas

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