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Metamorfoz

mise en scène Thomas Cloarec

: Présentation

L'histoire...


Le chantier dʼun barrage en construction.
Un cimetière à vider...
Et un ancêtre qui refait surface!
Le petit-fils doit sʼoccuper des restes de son grand-père.
Metamorfoz raconte le voyage intérieur dʼAbeguilé aux prises avec son histoire familiale.
Un bowling green.
Une fanfare en état dʼébriété.
Une femme à poils.
Une dame aux clefs qui nʼarrête pas de lʼouvrir et de la fermer.
Figures croisées dans le rêve du grand-père.
Un homme remué.
Le fils de lʼAutre


Argument


Les récits de la métamorphose nous habitent, nous fascinent. Ils renferment en eux-mêmes la possibilité de la transformation en même temps que la question de la forme et de l’essence. Qu’est ce qui se transforme en nous ? Qu’est-ce qui nous transforme ? Le corps se transforme inexorablement, jour après jour, et sa propre finitude est bien sa seule certitude. Tout le reste est écriture, stigmates. Et nous allons, balafrés, le long des chemins défrichés années après années par nos expériences passées, engourdis souvent par l’apparente familiarité des choses. Nous procédons, chemin faisant, à de menus ajustements sur le territoire intérieur, oublieux, flemmardant, feignant de ne pas entendre les flèches qui fendent l’air autour de nous. L’une d’elle parfois nous frappe dans le dos, nous arrache un long cri, nous laisse suffoquant. Palpitant offert aux quatre vents. La carte du territoire : inutile. Les chemins connus : inutiles. La couleur du ciel : autre. Un creux laissé par l’absence, une brèche par où tout s’engouffre, jusqu’à l’éclatement, le démembrement, l’éparpillement. Après la tempête, c’est encore nous et ce n’est plus nous. Quelque chose en nous est mort et quelque chose est né. Un nouveau sentier qui ouvre vers des parages inconnus.


Étiologies...


C’est à partir de cette matière que nous abordons le travail : Nos récits intimes du vieillissement, du deuil et de la renaissance. Le journal que nous tenons jour après jour en notre for intérieur, de nos blessures, de nos embrasements, en suspens entre l’abandon désespéré et la fureur poétique. Ce que nous savons être notre part commune mais que nous ne parvenons jamais vraiment à partager. Car la perception est indissociable de la métamorphose : « Je ne suis plus le même, je me sens différent... ». Avec le recours aux mille dieux enchevêtrés de nos panthéons personnels, aux réminiscences sensitives, aux palabres anciennes, aux colloques incessants avec les autres nous-mêmes, nous écrivons nos contes du « pourquoi les choses sont comme elles sont », nous créons et recréons en permanence des histoires pour donner un sens …

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