Pour gagner sa liberté, Catherine s’enfuit de son mariage juste avant qu’on ne lui passe la bague au doigt. Elle rentre dans un restaurant, se coupe l’annulaire de la main gauche et le mange.
On suit alors son parcours au sein de l’hôpital, sa grossesse, ses relations avec le docteur, sa soeur, le psychiatre et l’homme unicolore. Une série de rencontres qui vient bousculer son quotidien ainsi que celui du médecin. Des relations vouées à l’échec, des dominos qui tombent les uns après les autres sans que rien ne puisse les arrêter.

« Tout cela ne me paraissait pas compliqué au début. Courir. Acheter ma liberté en me mangeant un doigt. On a fait des attentas, des guerres, des suicides, de belles conneries. »

Dire ce qui nous entoure.
Parler de liberté, et des murs trop haut à franchir pour la gagner;
Parler de l’individu qui se noie derrières les codes qu’on lui impose;
Parler des cases à remplir à tout prix, De nos rêves et de tous ce qui vient les enfreindre;
Du chemin à suivre;
De la norme vers laquelle il faut tendre;
De tout ce qu’il faut faire pour correspondre à la société,
De ce qu’il faut dire et de quelle manière;
Du sens qu’il faut donné à la vie,
Du sens qu’on vient donné à notre place.