L’intention de la mise en scène c’est la création d’un espace, cet espace que D.H. Winnicott appelle «   l’espace transitionnel » : c’est-à-dire un espace dans lequel se vivrait quelque chose qui n’est ni la réalité psychique intérieure ni la réalité extérieure, un lieu où il n’est pas besoin de s’astreindre à distinguer ce qui est réel de ce qui est imaginaire ; un espace de création, de vulnérabilité et d’ambiguïté, où le féminin est à son affaire »  La modernité Il opère une mise en abîme de la pièce dans un asile psychiatrique où vont se dérouler des fragments de la pièce originale en cherchant de recréer un lien avec une sensation du présent. La modernité se remarque également dans la manière d’utiliser l’espace scénique. Un mur, similaire à une marquise lumineuse, placé au fond de la scène permet de jouer avec le regard, de tourner autour et de jouer avec les frontières du trouble. La mise en scène travaille sur les sensations : l’intérieur et l’extérieur, le travestissement, l’excès et l’obscène et l’obscurité et sur l’ambiguïté entre le comédien et le personnage.