Il ne suffit pas de s’aimer, encore faut-il pouvoir se supporter. Les deux Spielman, le père et le fils, ils s’aiment beaucoup, ils s’engueulent tout le temps.

Boris, le père un peu largué, Henri, le fils, assez nerveux. Henri a perdu son travail, sa femme est partie avec les enfants et son père veut s’installer chez lui pour répéter le rôle de sa vie.
Un détail, ils sont juifs…

Le temps d’une nuit, le temps d’apprendre à se parler, un père et un fils partent à la rencontre l’un de l’autre.
Peut-on transmettre la mémoire sans transmettre la souffrance ?
Serge Kribus y parvient haut la main : le rire est omniprésent, teinté de belles émotions, alors que l’insoutenable n’est jamais bien loin.