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Le Montreur

+ d'infos sur le texte de Andrée Chedid
mise en scène Alain Batis

: A propos de la pièce

« L’amour est toute la vie. Il est vain de prétendre qu’il y a d’autres équilibres. »
Andrée Chedid



Le Montreur qui est-il ?


« Réel ? Imaginaire ? Peut-être simplement la vie telle que chacun l’envisage ? Une force créatrice qui nous meut, puis nous absorbe ? Une toile, à la fois immuable et changeante sur laquelle palpitent l’existence et les mondes ?
Eternel mystère. Eternelle présence. Eternelle question. »
Andrée Chedid


Andrée Chedid, poétesse visionnaire pose l’œil du Montreur au centre de la scène. Elle nous donne à voir. Elle parle aux hommes des hommes. Simplement et directement. Elle nous présente tels quels, sans artifice, porteurs du meilleur et du pire. Elle appelle un regard plus clairvoyant. Plus large. Plus généreux. C’est une marche vers l’autre. Pas de simple appréhension, de simple refus, de coup d’ego. Elle convoque la vie.



Dénuement …


Un tour de piste … et s’approcher de l’épure pour laisser parler une langue. Nous tanguons entre le cirque et la tragédie. Le Montreur tient à la fois du conte oriental et du Nô. Cette écriture extrêmement singulière ne ressemble à aucune autre. Elle puise dans la force ancestrale des mythes, dans le ciel étoilé des symboles.



L’espace …


Une piste pour dire une vie. Ces figurines tendres et grotesques sortent du ventre de la toile et posent dans le blanc leur empreinte.


« Pour personnage de chair, ce jeu de marionnettes et d’ombres,
bâti sur l’équinoxe où jour et nuit balancent.
Quatre acteurs en lettres d’alphabet, en signes d’hommes
en mal de puissance ou en don, en haine ou en amour,
en façade ou en source s’agitent,
complotent,
assassinent ; parfois raniment l’espoir
d’un seul battement.
Un agneau se tait.
L’univers - montreur à la face impassible - regarde ».
Andrée Chédid



Les personnages …


Le Montreur anime quatre marionnettes : Alef, Guim, Noune et Zein, figurines populaires qui promènent leurs ombres avant de s’incarner. Ces personnages de cire fondent au soleil et disparaissent dans la toile main dans la main.



La musique …


Réminiscences de foire, de danses antiques, de mélodies d’ailleurs, quête de corps qui seraient à venir. Création musicale pour piano préparé, percussions et vents, jouée par les acteurs.



L’univers …


Tout est coloré de chants, de musiques, de danses… Théâtre d’ombres, de marionnettes… et offre mille facettes comme si l’on soufflait sur un kaléidoscope magique parce que vivant.



« Aimer, c’est reconnaître la vie en l’autre et du coup récuser l’autre, c’est se priver d’un échange proprement vital, c’est peu ou prou ouvrir en soi le chantier de la mort.»
(LE SOUPCON DE LUMIERE à propos de l’œuvre d’Andrée Chedid – Jean-Pierre Siméon)

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