Le banquet des aboyeurs est une création aux frontières métissées du théâtre, de la musique et de la danse avec pour caractéristiques principales :

Résidence de la danseuse et chorégraphe butô, Sumako Koseki
Commande musicale au compositeur et musicien Denis Jarosinski
Commande de la matière textuelle au dramaturge Eugène Durif

L'enjeu du spectcale est de faire tournoyer dans a salle de théâtre le vet de liberté et de radicalité du cabaret ; tâcher de retrouver la proximité troublante, la convivialité réjouissante et ce souffle dionysiaque de fortes contestations, propres au cabaret.
Les Aboyeurs, (c'est à dire nous même, comédiens ; musiciens, danseurs, tous cabaretiers),
convient donc le spectateur à un banquet.
Banquet pour le corps (boire un verre, manger un morceau ensemble) mais aussi banquet pour l'esprit, fête de l'esprit.
Le spectateur se trouve alors au centre d'une fresque décomposée, mettant en jeu et en regard des tableaux charnels et poétiques, aux formes artistiques différentes, qui recomposent le réel sous ses yeux... réinventent le monde et tenteront d'éclairer avec lui cette grande différence entre réjouissance et divertissement.

Nous voudrions donner de la démesure, du jubilatoire, faire rire et peut-être grincer des dents, nous voudrions être héroïques et faire vaciller les certitudes.
Bref nous voudrions un cabaret pour dévoiler ce qui subsiste de nous-même, de nos désirs, de nos rêves lorsqu'on a joyeusement explosé les formats télévisuels, les censures morales, les aliénations culturo-politiques...