: Note d’intention
La pièce traite de la tension née du lourd secret qui lie deux femmes, Ethel et Maria, qui
partagent le même appartement et le même ennui de « rentières décharnées ».
La nuit, elles vont de bar en bar à la recherche de brutes à aimer, de brutes à provoquer,
à pousser à bout…
Une vision tragi-comique de ce monde, une réflexion sur l’amour et ses démesures, sur
la mort et la vie, sur la ville, sur le jour et la nuit.
C’est une approche de la question du genre humain, qui est fait de bonté, d’amour, mais
aussi d’horreur et d’inhumanité.
De quoi l’humanité est-elle capable ?
Le pièce interroge notre capacité de lucidité sur nous-mêmes. En ce sens, cela nous fait
éprouver plus que jamais combien la difficile tâche de discernement est essentielle à
l’humain.
Fabrice Melquiot parle d’opéra-fiction, qui nourrit un rapport imaginaire entre théâtre et musique. Le rapport à la voix sera parlé et chanté. Les musiciens seront là pour «témoigner» d’une ancestralité du propos, d’une vision archétypale détournant le prisme d’un possible voyeurisme. Le dispositif audio et vidéo nous mettant face à face avec une réalité bien contemporaine.
Selon Fabrice Melquiot, « la dramaturgie sera morcelée, trouée d’ellipses tranchantes, avec des scènes livrées en rafales, comme des instantanés tronqués … »
L’écriture scénique (scénographie, jeu) et musicale (partition exigeante et mise en scène de la musique) ne se mettront à l’abri de rien de ce qui fait l’humain de ce récit... jusque dans sa capacité d’inhumanité.
Roland Auzet
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