: Présentation
La Reine veut Tintagiles et finira par l’arracher à Ygraine, dont la résistance, le courage et la force ne suffiront pas pour sauver l’enfant. Sitôt qu’on cesse d’imaginer ce qu’on lit, qu’on cherche à voir au lieu d’entrevoir, qu’on tâche de l’édifier - ne serait-ce que mentalement - sur une scène, d’en dresser la représentation concrète, on sait bien que cela même auquel on veut donner corps, se dérobe et disparaît. C’est le mystère Maeterlinck. Et pourtant tout est simple, tout est court, n’avance pas plus loin qu’au bord d’un abîme tout proche, que l’on se refuse à qualifier, la mort, le néant, ou la vie. Comment habiter ce parage sans couleur ni contour, mettre sur le théâtre ce qui le fuit tout en l’appelant ?
Denis Podalydès
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