C’est l’histoire d’une famille dans les années 60, famille nombreuse catholique, dont le père, militaire, était maniacodépressif. La mère est une « Mère courage », tenue d’élever leurs dix enfants en plus des trois filles qu’il eut d’un premier mariage. Les aînés les appelaient « le Pater » et « la Mater » ou « le Pate et la Mate ». Faire « Pate » ou « Mate » sont deux figures finales au jeu d’échecs.

« À la mort de ma mère, les souvenirs se libèrent, pour la première fois je prends la plume et j’écris l’histoire de notre famille si singulière. Les mots font images et les images font écriture. C’est l’occasion pour moi de rire beaucoup. Je reconstruis une nouvelle histoire familiale en en renversant le tragique en fable comique. »

Flore Lefebvre des Noëttes