: Présentation
À Mexico-City, petit bar louche d’Amsterdam, un consommateur, qui se présente sous le nom de Jean-Baptiste Clamence comme ancien avocat et actuel juge-pénitent…, engage la conversation avec un compatriote de passage.
La Chute se déroule aux Pays-Bas, envers climatique et lumineux de la Méditerranée qu’aimait passionnément Camus ; l’éclairage est donc délibérément et obsessionnellement « froid ».
Le cri des Goëlands - joué sur scène au violoncelle comme toute la musique de ce spectacle - ponctuera les « actes ». Ce « Cri » - titre qu’envisagea, un moment, Camus de donner à ce récit - peut être celui de la chute de quelqu’un dans la Seine, il peut être aussi celui de Clamence ; en effet, comme l’a fort justement souligné le grand spécialiste de Camus, Jeanyves Guérin :
« Le rire, dans La Chute, a partie liée au cri. Mais n’est-ce pas tout le discours de Clamence qui peut être entendu comme un cri ? »
Ivan Morane
Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné,
Je me connecte
–
Voir un exemple
–
Je m'abonne
Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.