Une fable onirique, musicale et visuelle, où s’entremêlent dans un joyeux désordre les épreuves d’une troupe d’êtres étranges dans leur trajet vers la mort.

Dominé par des « inventions merveilleuses » telles que des masques-fourrure, des marionnettes hautes de plus de 3 mètres, des décors inédits et graphiques, des costumes picturaux, le théâtre Ispoug fait voyager le spectateur dans l’univers de Leonard Lamb, un univers où le sens propre du fantastique, où le goût pour les êtres étranges, les phénomènes lumineux, s’entremêlent sans aucune hiérarchie et nous emmènent vers un onirisme, une inquiétude qui pourrait s’apparenter au travail de Piero di Cosimo, William Blake, Stanley Spencer ou encore Matthew Barney.

Leonard Lamb invite le spectateur chez lui, et ferme toutes les portes à clefs. Il installe le public dans une résistance à l’oubli.