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La Mante

+ d'infos sur le texte de Hugo Paviot
mise en scène Hugo Paviot

: Présentation

Alexandre est désormais un artiste mondialement connu, qui ne peint qu’un seul modèle : sa muse Anna Paros. Soumis à des accès de rage incontrôlés, il en vient, lors d’une rétrospective de son œuvre, à déchirer en public son tableau le plus célèbre. Alexandre ne supporte plus le regard d’Anna, qui se confond dans ses cauchemars avec celui de sa mère. Il décide alors de partir à la recherche de cette mère qui l’a abandonné quand il avait 15 ans. Il la retrouve en Andalousie, aveugle, recluse dans le couvent d’un petit village de pêcheurs.
La confrontation entre le fils et sa mère est à l’image de celle de l’Espagne contemporaine avec son passé le plus sombre : la dictature nationale catholique franquiste n’a pas encore livré tous ses secrets.


"Après Les Culs de plomb, je continue avec La Mante d'explorer le lien complexe qui unit violence intime et violence historique. La mère d'Alex est ce qu'on pourrait appeler un "monstre ordinaire". Victime de l'Histoire, elle règne à son tour sur son petit monde familial et sur son fils, avec "une main de fer dans un gant de velours". Cette dualité victime-bourreau en fait un personnage éminemment tragique et non manichéen. A l'image d'Alex lui-même dont la recherche picturale est une catharsis ambiguë : voulant se défaire de cette violence reçue en héritage, il règne en maître tout puissant sur son modèle Anna Paros. Pour moi, l'artiste est un anti-héros picaresque".
Hugo Paviot




La Trilogie d’Alexandre


La Trilogie d’Alexandre réunit les pièces : Les Culs de plomb, La Mante et Vivre. Elle est à la fois une suite chronologique et un ensemble de textes pouvant être montés séparément.
Les saisons 2015-2016 et 2016-2017 voient l'aboutissement de ce projet initié en 2012, écrit et mis en scène par Hugo Paviot et dont le personnage récurrent, Alexandre, est interprété par le même comédien, David Arribe.


"J’avais envie de parler de la violence quotidienne, “ordinaire”, de questionner ses relations avec la violence historique, celle des conflits qui ont jalonné le xxe siècle, des conflits tabous surtout, d'observer ses répercussions notamment sur les descendants des acteurs desdits conflits. Violence privée et violence historique : qui de l’œuf ou de la poule...
La trilogie retrace le combat d'Alexandre : comprendre sa violence intérieure (Les Culs de plomb) ; lui faire face (La Mante) ; la dépasser enfin, et la transformer en un engagement en faveur de la paix (Vivre)."
Hugo Paviot

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