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Je dirai qu'il est trop tard quand je serai mort.e

Anne Lefèvre ( Conception )


: Présentation

Objet plastique et performatif "Je dirai qu'il est trop tard quand je serai mort.e" d’Anne Lefèvre extirpe, distille et précipite des peintures de vies, des chemins croisés. Un prisme de points de vue façon dripping multicolore composés de vidéos, dires, actions, chants, danse. Des fils poétiques tendus en permanence et sans relâche vers l'autre, objectif ré-enchantement du quotidien.


Point de départ Une série de collectes de matériaux bruts et d’interviews vidéo autour de la question faussement naïve « Si c’était possible d’un coup de baguette magique, ce serait quoi ton rêve pour un autre monde, aujourd’hui? ».



Phases suivantes - Dégager le métarécit qui se niche dans le récit original pour aller du singulier à l’universel. - Traquer l’en-commun d’humanité qui sous-tend les dires des uns et des autres. - Réintroduire de la fiction dans le réel. - Produire, matiérer une écriture, une langue « matériau-texte » qui trame la dramaturgie. - Tu entends la musique ? On dirait que. Le conditionnel. Ce temps formidable qui ouvre à tout. Ce jeu que nous avons tous pratiqué dès la plus petite enfance. On dirait que… Temps de l’acceptation de l’hypothèse comme réalité, hypothèse qui est évidemment, on le sait tous, la vérité… On dirait enfin qu’on dirait la vérité.


Le dispositif scénique ? On dirait qu’on chercherait un espace plastique où déployer l’intime et le collectif. Va pour un espace constitué d’espaces-oasis qui englobent pareillement spectateurs, acteurs, danseurs et vidéastes, stimulent le désir et l’imaginaire, font la part belle au rêve, aux traversées, au proche et au lointain, au présent à inventer. Ici, des parois et sols drapés abondamment de polyane transparent, là des murs et des sols bruts invitent au déplacement des regards et des perceptions. Paroles et actes fusent de toutes parts, sollicitent nos sens tous azimuts. Porosité des frontières entre réel et virtuel pour autant de surgissements dialectiques et poétiques. Exaltation d’être ensemble dans un espace privilégié, magique, ce lieu du jeu où on dirait que…


JE DIRAI QU’IL EST TROP TARD QUAND JE SERAI MORT.E I EXTRAIT On dirait qu’on en serait au tout début. Qu’on chercherait un espace. Qu’on aurait des intuitions d’espace, de matières, de vertiges et de fêtes. On dirait qu’on chercherait un espace plastique où déployer l’intime et le collectif, un espace de frottement des dires et des corps. On dirait que dans ces récits des uns et des autres c’est notre en-commun d’humanité, notre humanité commune qu’on traque. Anne Lefèvre

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