: Présentation
Après Ma Vie, Les Déplacements du problème, Voyez-vous ce que je vois et Mordre la poussière, Grand Magasin revient avec ce nouvel antispectacle. Ils sèment des paradoxes, des rébus et des calembours pour mieux jouer et se jouer des mots et des notes.
Avertissement : Si une partition de gestes
et de paroles, écrite noir sur blanc, finit toujours
par exister, le point de départ de nos spectacles
n’est jamais un texte abouti qu’il s’agirait
de mettre en scène. Plutôt deux ou trois idées,
quelques principes, une intuition, vieux pneus,
voeux pieux autour desquels nous allons bâtir
en collectant les expériences amusantes
ou délicieuses réalisées en cours de route
avec les interprètes autrement dit nous-mêmes.
Inventer de nouvelles erreurs s’inspire des
« comédies de coulisses » relatant les étapes
de la réalisation d’une comédie musicale. On y
raconte la genèse d’un bref opéra, la conception
du livret, la rencontre avec le compositeur,
le choix des interprètes, les préparatifs, avant
de conclure par l’exécution de l’ouvrage.
Ce dernier s’appuie sur une anecdote contée
au 17e siècle par le philosophe Leibniz.
Je me souviens qu’une grande princesse, qui est d’un esprit sublime, dit un jour en se promenant dans son jardin qu’elle ne croyait pas qu’il y avait deux feuilles parfaitement semblables. Un gentilhomme d’esprit, qui était de la promenade, crut qu’il serait facile d’en trouver ; mais quoiqu’il en cherchât beaucoup, il fut convaincu par ses yeux qu’on pouvait toujours y remarquer de la différence. (Nouveaux essais sur l’entendement humain,
chapitre 27 § 3)
Ils ont donc passé commande au compositeur
américain Tom Johnson.
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