: Présentation
Il y a cent ans, le monde se déchirait sous les pas vengeurs des pays d’Europe. Très vite, le conflit a pris de l’ampleur, jamais on n’avait vu ça et plus jamais on ne voulait le revoir. Deux textes pour se souvenir et tenter de comprendre, deux textes qui ont pour cheval de bataille la littérature et son devoir de mémoire.
« À l’Ouest, rien de nouveau » raconte l’histoire
d’un jeune Allemand, Paul Bäumer, parti
la fleur au fusil, sacrifier sa jeunesse. Sous
les obus sans pitié, il comprend que le
patriotisme aveugle qu’on lui a inculqué est
vide de sens. Le fier nationalisme qui
l’a conduit dans les tranchées se transforme
peu à peu en une peur panique et pourtant
rationnelle.
« La Peur
» est ce sentiment que
partagent tous les poilus de l’avant, et
dont ils n’ont pas le droit de parler à l’arrière.
Chevallier se livre à une analyse minutieuse
de ses causes et effets, et de son envers,
l’héroïsme. Son constat
: loin d’être un sentiment honteux, la peur est une vérité.
L’absurdité presque surréaliste de ce cauchemar prend forme dans un récit franc et sans
détour. Les voix croisées des acteurs
donnent chair à ces destins. Leurs paroles
nous atteignent, étonnamment proches
dans leurs interrogations.
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