: Extrait
Hakim : « Ce qui me tue, ce qui me tue c’est pas que mon père soit mort parce qu’un jour il serait mort, c’est comme ça, c’est la volonté de Dieu.
Ce qui me tue c’est que ces fils de putes aient décidé du jour, c’est que ces putains de fils de putes aient décidé, EUX, que ma vie serait foutue. »
Jihane : « Les massacres dans les villages, on n’y était pas, les faux barrages sur les routes de montagne, sur les routes de campagne, on n’y était pas, les faux militaires encagoulés, en treillis, les faux gardes communaux, les faux terroristes, les faux islamistes, les vrais kamis en baskets blanches et en camionnette cocotte qui barraient les entrées de ville, enlevaient ou exécutaient à l’arme blanche ou à la kalachnikov, on ne les croisait pas ; parce qu’on ne sortait plus, ni à pied, ni en vélo, ni en bus. »
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