Lors d’un séjour au Maroc,Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé font la connaissance de Giscard un mystérieux enfant d’origine subsaharienne, mi-Socrate mi-Cassandre mi-griot qui les amène à revisiter leur passé et à ainsi danser et rire à nouveau avec Rudolf Noureev, Karl Lagerfeld, Andy Warhol ou Helmut Berger, cernés par les toiles de maîtres et les vapeurs du kif.
Avec un texte original basé sur un travail de citation parcourant à la fois biographies, autobiographies, lettres, articles, essais ou interviews, et des chorégraphies inspirées des œuvres de Roland Petit, Martha Graham, Mats Ek ou Balanchine, de l’école du Bolchoï ou du Kabuki, Fuyons sous la spirale de l’escalier profond va à l’encontre de l’idée de biopic, partant du principe que la copie est forcément imparfaite mais que l’art du portrait, dans toute sa subjectivité et son désir de fiction, permet à l’artiste de fantasmer une vision, une atmosphère, un monde.