Gilles Pastor a imaginé pour le public un parcours qui l’entraîne d’une discipline à une autre (vidéo puis théâtre).
Dans un premier temps, les spectateurs découvrent une installation-vidéo Frigo de famille, prologue réalisé en 2002 d’après Le frigo de Copi et des vidéos de famille de Gilles Pastor. Puis dans un décor de boîte de nuit, ils assistent à Le frigode Copi. Un comédien (Jean-Philippe Salério) joue l’ensemble des personnages qui livrent leurs fantasmes, délires interrompus par les intermèdes de Kiki, danseur oriental.

L. REÇOIT UN FRIGO COMME CADEAU D’ANNIVERSAIRE.
LA PRÉSENCE DE CET APPAREIL
DÉCLENCHE CHEZ L. UN BOMBARDEMENT D’HORMONES QUI VA LA PLONGER PEU À PEU DANS LA FOLIE.
L. VA JOUER TOUS LES PERSONNAGES D’UNE INTRIGUE QUI REFLÈTE SA DESTINÉE THÉÂTRALE.
LE COSTUME DE MORT EST AU FOND DE SON ARMOIRE.
MAIS L’AMOUR SOUS LA FORME D’UNE MARIONNETTE DE RAT, GUETTE EN COULISSE.
L’AMOUR PARVIENDRA-T-IL À FORCER LE FRIGO ?

Avec FrigoS, Gilles Pastor aborde l’une des zones d’exploration des Subsistances : le questionnement sur l’identité sexuelle.
Avec le tact et l’humour qui caractérisent son travail, Gilles Pastor reprend FrigoS et mêle une fois de plus matériaux autobiographiques et littérature. Une mise en scène (re)pensée pour l’espace des Subsistances et marquée par l’interprétation magistrale de Jean-Philippe Salério et Kiki.