: Présentation
SUR UNE ŒUVRE SCÉNOGRAPHIQUE DE VINCENT LAMOUROUX
En géologie, un « floe » désigne une importante plaque de glace détachée de la banquise. De cet ensemble brut et éphémère, Jean-Baptiste André a créé une œuvre atypique. Rendez-vous sur l’Île Barbe pour la première étape d’un périple qui se dévoile tel un poème à ciel ouvert.
Versatile et nomade, onirique et évanescent, Floe va à la découverte d’un paysage et de son public. Floe est une structure blanche, pareille à un morceau de banquise qui accroche notre regard tant par son élégante simplicité que par la complexité de sa géométrie. De par sa présence, Floe fait œuvre de land art. Arrimé à un paysage comme le prolongement de celui-ci, il transforme telle une sculpture in situ ce qui l’entoure en un lieu d’exposition. Né de la résonance entre l’univers du plasticien Vincent Lamouroux et les chorégraphies de l’acrobate danseur Jean-Baptiste André, ce territoire étrange révèle leur altérité complice. En interprète virtuose, doté d’une élasticité hors du commun, l’artiste évolue au gré d’incroyables torsions. Entre apparitions et disparitions, nous suivons chacun de ses mouvements tandis qu’il chute, grimpe, attend, se suspend, glisse, chute de nouveau, se relève et se remet en chemin. Avec le goût du risque en partage, l’acrobate est semblable à un aventurier des grands froids dans sa quête permanente d’un équilibre à trouver. Floe sublime l’obsession de la persévérance face à l’obstacle.
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