theatre-contemporain.net artcena.fr

Face de cuillère

+ d'infos sur le texte de Lee Hall traduit par Fabrice Melquiot
mise en scène Alain Batis

: La mise en scène

En 2003, à la parution de ce texte, j’ai eu un véritable coup de cœur mais il n’était pas libre de droit. Le propos, véritable défi à la scène que d’aborder des questions aussi difficiles que l’anormalité et la maladie, surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant, est porté par la dimension poétique de l’écriture.
Ce parallèle entre la mort des chanteurs dans les chansons et les opéras et la mort dans la vraie vie donne à la pièce une dimension onirique. Pour parler de sa différence, de ses peurs, il est question d’oiseaux, de papillons, d’anges. De transcendance du quotidien, donc du réalisme. On est dans le monde de la fragilité, du blanc, du papier. Présence de la marionnette, de figures suspendues. Le visage de la comédienne dessiné, quelques signes dans l’esprit de certains masques africains.
Cette mise en abîme de la mort se fait par les rêves. Le personnage, jamais ne se plaint, il est quelquefois fier, il sourit, il étincelle. Le récit est fulgurant, l’humour sous jacent pour poser à haute voix la question : c’est quoi le sens de tout ça.
Une alchimie s’opère entre deux auteurs, Lee Hall à l’origine de l’écriture et Fabrice Melquiot, le traducteur. La trajectoire que nous avons choisie est celle du poétique donc de l’universel, clé de voûte de l’existence.

Alain Batis

imprimer en PDF - Télécharger en PDF

Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés
Déjà abonné, Je me connecte Voir un exemple Je m'abonne

Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé.
Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.